La magie des sphères

Aujourd’hui, c’est un sujet un peu plus complexe que je vous propose. Il fait référence aux planètes de notre système solaire et à leurs relations, entre elles.

Qui n’a jamais entendu parler du terme big bang ? Ce terme qui définit le modèle cosmologique des scientifiques sur la naissance et le développement de l’univers.

Si effectivement, il y a un ordre précis à la formation de l’univers, il semble que chaque mouvement planétaire œuvre à la bonne dynamique de l’ensemble telle la précision d’une montre Suisse.

Chaque mouvement, entrainant un échange d’énergies, dont la plus petite variation de l’un d’entre eux pourrait changer les conditions de vie de l’ensemble de l’univers, et notamment celles de notre planète Terre. D’ailleurs, c’est la théorie de l’effet papillon qui se réfère à cette notion d’interdépendance. La théorie de l’effet papillon exprime ainsi le questionnement suivant : « Un simple battement d’ailes d’un papillon peut-il déclencher une tornade à l’autre bout du monde ? » »

L’étonnante correspondance symbolique qui peut exister entre l’univers et le système d’horlogerie

Maxime de Benjamin Franklin illustrant l’expression de l’effet papillon :

À cause du clou, le fer fut perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue.
Tout cela pour un simple clou.

Y a t-il alors une intelligence derrière toute cette création et, ce, au-delà toute insertion religieuse ? On serait tenté de répondre par l’affirmative tant la notion des cycles divers qui s’interpénètrent semble parfaite dans son application générale.

Si les scientifiques n’ont pas de réponses à tout, il est des études qui ont été faites autour du mouvement héliocentrique des planètes dans lequel est représenté la course de chaque planète (à leur vitesse respective) autour du soleil. La révolution d’une planète décrit le tour complet d’une planète autour du soleil (dans le cas de notre système solaire). Soit environ 365 jours pour la planète Terre.

Le principe de la représentation relationnelle entre deux planètes, est faites principalement sur les aspects de conjonctions et d’oppositions qui les unit à un moment de leurs révolutions respectives. On retrouve bien évidemment ces aspects dans l’astrologie car cette dernière est basée sur le même modèle représentatif, soit le modèle héliocentrique.

Il a été observé la création de figures géométriques lors de l’illustration de ces relations (cercle, carré, pentagramme, hexagramme, triangle ..). On obtient alors de ces représentations 2D leurs correspondances dans un monde tridimensionnel comme la sphère, le cube, le pentagone, la pyramide etc …

Par exemple, si nous étudions, sur une période de 8 ans, les différents points formalisant une conjonction entre la Terre et Vénus nous en obtenons 5. Ces 5 points permettent d’obtenir un pentagramme parfait (voir le graphique ci-contre).

Curieuse évidence effectivement. Ce sont à partir de ces observations finalement que se calquent les enseignements ésotériques et occultes de nombreuses loges dans le monde. De ces règles « mathématiques », sont également issus les carrés magiques utilisés en hermétisme. Il parait donc évident que les anciens avaient compris une partie du fonctionnement de l’univers avant même nos astronomes modernes qui ne semblent que porter peu d’intérêt pour ces représentations.

Livre de John Martineau

J’ai eu l’occasion d’étudier d’autres illustrations de ce genre dans un organisme qui avait étudié ces correspondances dans les années 50 en Italie. Malheureusement, ces représentations étant d’ordre privé je ne suis pas mesure de pouvoir les divulguer ici. Une correspondance qui ne s’arrêtaient pas aux aspects planétaires mais qui s’étendait également à la musique (faisant donc référence aux sons, octaves ..). On parlera dans ce cas, pour ceux qui connaissent, de la musique des sphères.

Certains parleraient effectivement de coïncidence. Mais peut-on croire que le « hasard » soit à l’origine des choses ?

Il semblerait tout bonnement que les relations planétaires, donc macrocosmiques aient une action véritable sur notre microcosme. Mais les effets sont tellement subtils et sans doute infinitésimales qu’elles ne peuvent être perçues qualitativement et quantitativement directement. Il faut dire que les pensées et les émotions, qui sont également des informations que nous recevons et que nous émettons, ne sont pas davantage perceptibles concrètement.

En 2001, John Martineau a sorti un petit livre intitulé « A little book of Coincidence in the solar system » (uniquement en anglais). Ce petit ouvrage fait état d’un certain nombre de relations graphiques intéressants.

Ce petit livre laisse entendre la complexité évidente qui peut exister dans le fonctionnement de l’univers.

Nous tenons d’Hermès Trismégiste, sur la table d’Émeraude, la réflexion suivante :

Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose. Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d’un, par la médiation d’un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation. Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l’a porté dans son ventre ; la Terre est sa nourrice. Le père de tout le telesme de tout le monde est ici. Sa force ou puissance est entière, si elle est convertie en terre. Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais doucement, avec grande industrie. Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre, et il reçoit la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde ; et pour cela toute obscurité s’enfuira de toi. C’est la force forte de toute force : car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide. Ainsi le monde a été créé.

Pour terminer, est représenté ci-dessous la plus jolie représentation de la relation Terre-Vénus. L’échafaudage de ce dernier ne réside nullement sur des positions de conjonction et d’opposition comme présenté précédemment. En fait, il a été pris en compte leurs positions héliocentriques respectives tous les deux jours. Tous les deux jours, donc, une ligne est tracée entre les positions des deux planètes. Ici, vénus tourne à une vitesse plus rapide que la Terre. Lorsque Vénus aura terminé sa révolution, la Terre aura accompli environ la moitié de la sienne.

Au centre de cette représentation vous y trouverez curieusement un lotus. Alors coïncidence ou non ? Je vous laisse juge en la matière.

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